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Affichage des articles associés au libellé Humour

Mystères et popcorn

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  Nous prenons notre temps pour choisir le film, analysant chaque affiche le long du mur du cinéma. Celui-là, trop flippant. « Oui, mais je serai là pour te rassurer » je lâche maladroitement. Ses joues rondes s’empourprent et ses yeux s’accrochent vite à un autre synopsis de film. Une timide ? Celui-ci, beaucoup trop triste, on n’est pas là pour déprimer, n’est-ce pas ? Alors, celui-là ? Petits regards gênés, ouh, peut-être trop… Sensuel… Pas pour un premier film. Ah, parce qu’il y en aura d’autres ? J’y compte bien, qu’il y en ait d’autres. Cette fille-là semble spéciale. Je n’arrive pas à décrire ce sentiment. Un souffle, une vague, un océan… Je ne sais pas, quelque chose d’unique, de puissant. Une inconnue rencontrée sur internet, aux réponses plus que mystérieuses, une âme triste et romantique. Louve, de son pseudo. Bien plus mignon que mon « Max007 » que je me trimballe depuis des années... J’avais proposé à Louve de sortir ense...

Slap !

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               Un bourreau A et le condamné B   A : Placez vos genoux ici, posez votre tête là.   B : On m’avait dit que j’aurais la chaise électrique.   A : Ah bon ? Bah trop tard. De toute façon, c’est mieux la guillotine.   B : Comment vous le savez ? Vous l’avez déjà testée ?   A : Non, il parait, c’est tout.   B : Les morts sont revenus pour vous faire une critique constructive des moyens de mise à mort ?   A : Oh mais arrêtez de parler, vous me stressez !   B : Je ne sais pas qui de nous deux est censé être le plus stressé…   A : Mais vous comprenez, c’est la première fois que je décapite quelqu’un.   B : Moi c’est la première fois que l’on me décapite, figurez-vous.   A : Vous êtes gentil de me le dire, je suis tout de suite moins intimidé.   B : Je n’ai quand même pas de bol d’avoir hérité d’un bourreau si débile.   A : Pa...

Traverser la rue

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Je marchais tranquilos vers l'arrêt de bus, comme chaque lundi matin. Tu vois, ce foutu lundi matin… Les yeux encore gonflés, les mains glacées réfugiées dans les poches, la goutte au nez, et tout le bazar qui pèse sur mes épaules. Il y avait une fine pluie bien désagréable, celle qui donne l'impression qu'on te postillonne sans arrêt dessus, tu vois laquelle ? Bon, donc mon humeur, tu l'imagines bien, elle était au niveau de mes pieds, là où la semelle rencontre la merde du chien de ta voisine. La seule chose qui me réjouissait de ma journée, bah c'était simplement la canette de coca que je comptais m'acheter à dix heures et le pique-nique que je m'étais préparé avant de quitter la maison. Ce saucisson ! Ma mère ne l'achète pas souvent mais qu'il est bon ! Bref. Je marchais donc dans ce décor à vomir, lorsque j’ai entendu mon prénom. J’ai relevé la tête et j’ai aperçu de l'autre côté de la rue une fille que je ne connaissais pas. Je te jure,...

Comme chien et chat

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Un coq, une Vache et des personnages secondaires : un pigeon, une grenouille, un dromadaire et un mouton.   Vache : Bonjour. Coq : Oh la vache ! Vache : Oui c’est moi… Coq : Vous parlez ?? Une vache, ça ne parle pas ! Vache : Bah, vous êtes bien un coq… Coq : Oui je suis au courant, merci. Vache : Euh, bref, que faisez-vous ici ? Coq : J’attends mon ami le mouton. Mais vous savez, vous parlez comme une vache espagnole ! On dit vous faites, pas vous faisez. Vache : Ah oui, pardon. Je n’ai pourtant aucune origine espagnole. Enfin  soit, revenons à nos moutons. Pourquoi l’attendez-vous ? Coq : Il doit me présenter un âne. Il a envie qu’on joue à saute-mouton à nous trois. Vache : C’est vrai que ça doit être amusant pour lui de sauter du coq à l’âne ! Coq : Vous ne manquez pas d’humour, vous. C’est bien trouvé. Vache : Oui hein ? Alalah, je suis...

Le chant du carillon

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Serge le vendeur de montres, Camille la p'tite brune et Madame Dubois Serge le vendeur : Bonjour Mademoiselle. Puis-je vous aider ? Camille la p’tite brune : Bonjour, euh, non merci, je vais juste regarder. Serge : Je vous vois souvent ici, il me semble… Vous êtes une collectionneuse ? Camille : Non… En fait, j’aime beaucoup le son que fait le carillon à l’entrée quand on ouvre la porte... Serge : Ah… très bien… Mais vous ne voulez pas de montre ? Madame Dubois : Bonjour… Camille : Il fait frisquet dehors vous savez, et chaque fois que j’suis dans le coin, j’adore passer la porte pour entendre le carillon et pour me réchauffer un peu. Serge : Pas de problème, enfin n’hésitez pas à jeter un œil aux montres en même temps, elles vous tenteraient peut-être, ou vous pourriez offrir un beau cadeau à l’un de vos proches, non ? Mme Dubois : Hum, bonjour ! Serge : Ah bonjour Madame Dubois, je suis à vous dans une minute ! Camille : Vous êtes un bon commerçant. Serge : ...

Sans raison

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Monsieur vient sonner à la porte de Mademoiselle... Monsieur : Madame ? Mademoiselle : Mademoiselle.   Monsieur : Non, moi c’est monsieur.   Mademoiselle : Oh oui bien sûr, je sais. Je disais juste que vous pouviez dire mademoiselle et pas madame pour moi.   Monsieur : Ah d’accord, j’ai eu peur.   Mademoiselle : Oui, ne vous en faites pas, vous n’avez pas l’air d’une femme du tout.   Monsieur : Ah, tant mieux.   (Long silence)   Mademoiselle : Eh bien donc, pourquoi avez-vous sonné à ma porte au juste ?   Monsieur : Oh oui c’est vrai, je suis venu sonner à votre porte !   Mademoiselle : Dites-moi donc pourquoi.   Monsieur : Pourquoi ?   Mademoiselle : Oui, pourquoi ?   Monsieur : En fait, je ne sais pas trop.   Mademoiselle : Ah bon ? Il doit bien y avoir une raison, non ?   Monsieur : Oui sûrement… Euh, non vraiment, je ne vois pas.   Mademoiselle : Oh…...